La formation de formateurs est un enjeu majeur suite à la fermeture des écoles de cadre dédiés au monitorat au milieu des années 90. Malgré le fait que la profession s'est adaptée à la situation en développant des parcours universitaires dans les sciences de l'éducation, le niveau de formation des formateurs en formation continue est rarement universitaire en 2010. Considéré comme un standard pour nous à la création de Kpten (voir le 3é objectif sur les qualifications attendues pour être formateur chez Kpten), le développement de formation de 2é et 3é cycle a été un axe à pousser dès le lancement de Kpten.
Un premier niveau d'actions a été de mettre en place une stratégie de tutorat pour assister les intervenants étrangers qui enseignaient chez nous et développer des parcours de formation ciblé pour développer le tissu de formateurs des programmes enseignés (courts et longs).
Cet axe a été complété avec un partenariat avec une association de formation de formateurs. Nous avons offert gratuitement l'accès à un programme de formation de formateurs à un groupe de kinésithérapeutes qui souhaitaient s'impliquer dans la conception de programme de formation de ou l'enseignement. Cet investissement (de plusieurs milliers d'euros) n'a pas produit de résultat opérationnel à ce jour.
Le développement de bourses d'étude a été proposé en visant les 2 universités avec qui nous étions en contact pour effectuer une passerelle et aider à l'entrée de nos candidats: une américaine (Texas Tech university) et l'autre australienne (Curtin University). Nous avons pu proposé une bourse d'étude (d'une dizaine de milliers d'euros) à un étudiant français qui a réalisé son doctorat avec Texas Tech. Il a brillamment réussi son parcours universitaire et cela a probablement aidé à son parcours professionnel.
Pour l'université de Curtin, les coûts de formation dépasse les 50 000 euros et les débouchés pour les kinés en France sont inadaptés par rapport à l'investissement. On pourra noter que la Norvège paye la formation à des physiothérapeutes pour aller chercher le master de Curtin et à leur retour e Norvège, ils sont mieux payer par l'assurance maladie. C'est un autre univers.
Actuellement, nous essayons de mettre en place des commissions pour l'adaptation du programme canadien en France. Nous espérions pouvoir financer le temps investi dans le travail par les participants à ces commissions de manière à "professionnaliser" un peu le travail et dédommager l'investissement. Avec la cris actuelle, nous n'avons plus de possibilité de financer de développement car nous devons essayer de faire survivre Kpten à la crise.
Au final, cet objectif est partiellement atteint avec une caractéristique importante, l'implication des participants pour concevoir des formats pédagogiques adaptés et mettre à jour en continu les informations. Ce sont de bons ingrédients et cela montre les valeurs de dévouement pour la profession. C'est aussi une approche pour développer l'éthique des formateurs dans le milieu de la formation continue où beaucoup de kinés "copient" ou "plagient" ce qu'ils ont plus ou moins compris et essayent de revendre cela à des fins uniquement mercantiles. Aller chercher un master ou un doctorat rend humble. Aller copier ou pirater des cours sans les avoir réellement compris dans toute leur profondeur tire la formation continue vers le bas et entretient le far west entre les formateurs.
Le prochain article portera sur le 9é objectif de Kpten : le développement de réseau professionnel pour créer des associations professionnelles (OMT-France, SFDN, etc.).
Un premier niveau d'actions a été de mettre en place une stratégie de tutorat pour assister les intervenants étrangers qui enseignaient chez nous et développer des parcours de formation ciblé pour développer le tissu de formateurs des programmes enseignés (courts et longs).
Cet axe a été complété avec un partenariat avec une association de formation de formateurs. Nous avons offert gratuitement l'accès à un programme de formation de formateurs à un groupe de kinésithérapeutes qui souhaitaient s'impliquer dans la conception de programme de formation de ou l'enseignement. Cet investissement (de plusieurs milliers d'euros) n'a pas produit de résultat opérationnel à ce jour.
Le développement de bourses d'étude a été proposé en visant les 2 universités avec qui nous étions en contact pour effectuer une passerelle et aider à l'entrée de nos candidats: une américaine (Texas Tech university) et l'autre australienne (Curtin University). Nous avons pu proposé une bourse d'étude (d'une dizaine de milliers d'euros) à un étudiant français qui a réalisé son doctorat avec Texas Tech. Il a brillamment réussi son parcours universitaire et cela a probablement aidé à son parcours professionnel.
Pour l'université de Curtin, les coûts de formation dépasse les 50 000 euros et les débouchés pour les kinés en France sont inadaptés par rapport à l'investissement. On pourra noter que la Norvège paye la formation à des physiothérapeutes pour aller chercher le master de Curtin et à leur retour e Norvège, ils sont mieux payer par l'assurance maladie. C'est un autre univers.
Actuellement, nous essayons de mettre en place des commissions pour l'adaptation du programme canadien en France. Nous espérions pouvoir financer le temps investi dans le travail par les participants à ces commissions de manière à "professionnaliser" un peu le travail et dédommager l'investissement. Avec la cris actuelle, nous n'avons plus de possibilité de financer de développement car nous devons essayer de faire survivre Kpten à la crise.
Au final, cet objectif est partiellement atteint avec une caractéristique importante, l'implication des participants pour concevoir des formats pédagogiques adaptés et mettre à jour en continu les informations. Ce sont de bons ingrédients et cela montre les valeurs de dévouement pour la profession. C'est aussi une approche pour développer l'éthique des formateurs dans le milieu de la formation continue où beaucoup de kinés "copient" ou "plagient" ce qu'ils ont plus ou moins compris et essayent de revendre cela à des fins uniquement mercantiles. Aller chercher un master ou un doctorat rend humble. Aller copier ou pirater des cours sans les avoir réellement compris dans toute leur profondeur tire la formation continue vers le bas et entretient le far west entre les formateurs.
Le prochain article portera sur le 9é objectif de Kpten : le développement de réseau professionnel pour créer des associations professionnelles (OMT-France, SFDN, etc.).